SPPP quitte Sopra Composites

SPPP a quitté le giron de Sora Composites, un groupe en difficultés qui fabrique des matériaux composites et qui s’est déjà délesté de deux usines auprès de Faurecia cet été. La reprise de sa filiale de peinture sur pièces plastiques associe le dirigeant Jean-Romain Py – le fils du président-fondateur – à BNP Paribas PE et le FMEA Rang 2. Créé en 1987, SPPP peint des petites pièces automobiles (rétroviseurs, montants de porte, déflecteurs, becquets…) pour le compte d’équipementiers de rang 1 européens. « SPPP agrège les volumes de ces derniers dans une logique d’externalisation et de mutualisation de son outil industriel. Sur son marché de niche, la société se distingue par une très grande exigence de qualité et rencontre ainsi une concurrence limitée », souligne Nicolas Schwindenhammer, directeur d’investissement de BNP Paribas PE.

Basée à Saint-Berthevin, près de Laval, la PMI mayennaise emploie environ 250 personnes, dont 150 à son siège, et une centaine sur un site slovaque. « Son chiffre d’affaires, qui est en progression constante depuis 2009, a atteint 22 M€ en 2011. Et sa rentabilité est plutôt bonne, avec une marge d’Ebitda à deux chiffres », précise Guillaume Bardy, directeur d’investissement au FMEA.

Conseillés pas Capital Partner, BNP Paribas PE et le FMEA Rang 2 ont misé respectivement 2 M€ et 1 M€ environ dans la reprise.

Ils ont participé à l'opération